dimanche, septembre 18, 2005

Une soiree mitigee

Et voila, encore une soiree de passee. Ce soir c'etait a Divonne ou se trouvait un festival de rock. Tout commence tres mal, je regarde paisiblement un film chez moi et paf! C'est le soubresaut, 19h30, je me rapelle qu'il est vraiment tps d'y aller.
Apres avoir vire avec elegance la personne que je n'oserais pas qualifier de pote, je m'empresse de visser mon casque sur la tete et rulz! 1er tension connue de tout conducteur de vehicule fonctionnant a l'essence, Le plein est-il a prevoir? Au pire, je pourrais toujours emmerder mes parents pour qu'ils viennent me depanner.
Me voici donc en route, souffrant du froid qui se faisait fort rude en ce jour, et j'arrive sans souci aucun a la belle ville de Divonne. Mes connaissances etant restreintes dans cette zone, je, comme disent certains jeunes d'aujourd'hui, galere. Je me retrouve finalement sur un parking desert ou je m'empresse de telephoner a un contact pour connaitre l'emplacement de mon divertissement tant espere.
Une fois fait, je pose donc avec delicatesse mes lunettes sur mon scooter afin de remettre mon casque sans tordre ces dernieres mais, il se trouve que les malines avaient decide de ne plus se trouver la, comme si elles avaient decide de s'en aller en courant, juste a l'instant ou ma vision se restreignait aux meandres de la mousse tapissant le protecteur de ma vie, et plus concretement, de ma tete. Je me retrouve donc a raisonner, comment en l'espace d'environ cinq secondes, les lunettes ont pu se deplacer. Apres une breve reflexion, la reponse est la : elles sont tombees sous l'action du vent glacial. Je me met donc a chercher, a demi-aveugle. Tandis que je trouve la situation au depart ridicule, je m'imagine les gens passant en voiture me regardant et pensant :
-"Qu'est ce qu'il a a se tordre de la sorte? Il a mal au ventre? Il a une panne d'essence?"
ou la solution qui me parait plus plausible, ils ne me regardent pas ou ils s'en foutent.
Bref, je ne retrouve pas mes lunettes, je commence a stresser. Le temps passe, mes recherches sont toujours aussi vaines et je commence a parler a voix haute a dire que c'est pas croyable, qu'elles n'ont tout de meme pas pu se volatiliser comme ca!
Un bon quart d'heure passe, des pensees diverses ont traverse mon esprit, et toujours rien. Croyez-moi un quart d'heure dans le froid, a demi-aveugle, a chercher quelquechose ; c'est long. Alors que je commence a desesperer, mon pied gauche heurte quelquechose, ah, elles sont la! C'est la resurrection.
Je repars de nouveau en trombe avec a l'esprit que je suis en retard et que j'ai peut-etre rate une partie du concert que je tenais a voir absolument : 3 feet cats. A cela se mele un enervement certain qui se manifeste d'ailleurs par une rayure du scooter sur le trottoir que j'ai manque de manger definitivement. Il faut dire que ca faisait trois fois que je faisais le tour de cette ville de merde a la recherche de leur piscine a la con.
Treve de vulgarites, me voici au "rond point aux drapeaux" ou j'apelle sechement Vivien pour qu'il m'explique enfin ou se trouve cette maudite salle/esplanade. Je ne manque pas d'insulter la ville et la mairie qui n'est pas fichue d'indiquer ou se trouve l'arene de l'eau.

Me voila arrive, je suis transi de froid mais je rencontre tout le monde, c'est plaisant. Il y a beaucoup de gens du lycee, c'est plaisant. Le 1er groupe auquel j'assiste qui se nomme Lorenco si ma memoire ne me fait pas defaut est bon. Techniquement c'est vraiment pas mauvais mais ca manque de quelquechose : le punch. Oui, j'avais envie d'un rythme qui bouge. Mon desir sera exhauce, 3 feet cats arrivent, ca bouge, ca pogote et ca fait mal ; c'est vraiment plaisant. La soiree passe, le fun est de la partie mais tout de meme, il y a un sentiment amer. Je ne me sens pas tellement avec tous ces gens que je connais, je n'ai pas l'impression d'etre dans leur trip. Cette exclusion est d'autant plus forte que je ne suis plus dans le lycee de tous ces jeunes gens. Ils semblent m'apprecier et moi j'aimerais que tout cela soit au centuple mais rien a faire, je n'ai pas grand chose a proposer ; je suis totalement incertain. Au final, je me retrouve a plusieurs physiquement mais toujours aussi seul. La deprime frappe, je decide finalement de rentrer chez moi apres notre groupe de ska-punk prefere. Sans compte que a chaque fois que je cherche quelqu'un dans cette masse d'humains, impossible de le retrouver. Alors tant pis, on prend la decision de dire aurevoir au peu de gens que l'on a pu voir et on se sauve. On se retrouve chez soi et on ecrit son pave qu'on corrigera demain.
Bref, socialement, ya du boulot.

Christopher.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ta déprime était palpable, mais c'est pas ce qui attire les gens vers toi, donc objectif smaïle sans poser de questions (d'ailleurs on a fait la chaine du smile hier, j't'en parlerai si besoin est).

6:05 PM  

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