Une pensee gouleyante et objective

Le temps passe et je pense de plus en plus que je ne suis pas quelqu'un de bien, les evenements s'enchevetrant et emmenant avec eux une sensibilite accrue autrefois. Et oui, c'est l'heure de la realite, il faut que je finisse par l'admettre ; je suis froid.
Dans cette optique, la vie des autres ne m'interesse pas du, tout, en etant le centre de mes preoccupations, oui, c'est contradictoire. Disons que ces gens peuvent se debattre sans que cela m'interpelle.
Ma vie blafarde m'empeche de distinguer les formes de vie se demener et pourtant, en etant en osmose avec la personne, je souffrirais pour elle, je partagerais sa peine et l'aiderais a trouver des solutions avant moi. C'est mon cote bon, mais il est trop faible.
Moi, je m'importe peu, l'exterieur est tellement remplis de gens qui vivent mal que je peine a m'occuper de moi. Ces fantomes vivent sans savoir ce qu'il se passe apres. Moi je ne peux pas. Ils jouissent de l'instant present -ou ils ne jouissent pas. Ils font semblant. Cette derniere hypothese est plus probable. Ils s'entetent a trouver des mimiques pour paraitre et c'est la qu'entre en jeu l'idee de communaute car, en definitive, la societe est la pour maintenant une cohesion dans le mal de vivre.